Histoire de Grangermont

Le nom du village est d'origine franque et signifie « la grange appartenant à Hermand ».

Le surnom des habitants de Grangermont était les Godets qui, au début du siècle dernier, se battaient contre les Grenouillats, habitants d'Ondreville-sur-Essonne, la commune voisine.

La commune est décrite sous l'occupation par Patrick Cauvin dans son roman « PovChéri ». Cette description ironique n'est pas à l'honneur de Grangermont, Patrick Cauvin commence le chapitre par un « Je hais Grangermont ». Il y conte avec sarcasme, les virées alimentaires qu'il faisait, en compagnie de son père, pour s'approvisionner en patates alors que la faim tenaillait les Parisiens. Ils arrivaient par le train à la gare de Puiseaux, où ils louaient très cher une brouette avant d'escalader à pied la côte de Grangermont. Arrivés à Grangermont, ils achetaient les fameuses patates à un agriculteur rubicond, qui leur payait un verre de piquette « très raide », caractéristique de celui que fournissaient les quelques arpents de vignes de baco que chacun d'entre eux se faisait un point d'honneur à vendanger au début de l'automne.

La salle des fêtes Marcel COURTOIS porte le nom de celui qui a consacré 24 années de son temps à la Mairie de Grangermont.

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